Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné : Votre principale qualité ?

Peggy CHANG-PEREZ : Je suis juste et reconnaissante.

A.G.D. : Votre plus grand défaut ?

P.C.-P. : Il paraît que je suis trop gentille. Je me laisse d’ailleurs souvent attendrir.

A.G.D. : Votre dernier coup de cœur ?

P.C.-P. : Mes quarante ans ! Pour l’occasion, mes amies d’enfance m’ont kidnappée le temps d’un week-end. Je me suis laissée porter et cela m’a fait un bien fou.

A.G.D. : Le métier dont vous rêviez petite ?

P.C.-P. : Archéologue. J’étais attirée par les fouilles et les reconstitutions. Mais j’ai opté pour une tout autre recherche puisque j’ai suivi des études de laborantine.

A.G.D. : Votre formation ?

P.C.-P. : Après un stage en laboratoire, je me suis rendu compte que j’avais un peu rêvé le métier. J’avais envie de manipula

tion et là je n’étais que le bras armé des machines. J’ai donc choisi de me réorienter. J’ai tout d’abord suivi une formation de diététicienne, qui ne m’a finalement pas convaincue, avant de me présenter, un peu au culot, puisque je n’étais pas titulaire d’un BTS, au concours de l’Institut de formation commerciale. La prise de risque a payé puisque j’ai été retenue.

A.G.D. : Vos débuts professionnels ?

P.C.-P. : Mon diplôme en poche, j’ai travaillé dans une entreprise de service après-vente pour les chaudières, avant de rejoindre le secteur de l’immobilier. J’ai fini par intégrer l’entreprise familiale puisque mes parents avaient alors besoin d’un soutien commercial et administratif. Même si je leur ai toujours prêté main forte et qu’adolescente et étudiante, je faisais des ménages pour gagner un peu d’argent, je n’avais jamais envisagé jusque-là de les rejoindre.

A.G.D. : Comment avez-vous évolué au sein de l’entreprise ?

P.C.-P. : En quinze ans, j’ai tout fait au sein de l’entreprise, et même des remplacements sur des ménages. Mais depuis cinq ans, je concentre surtout mon activité sur le volet commercial, le développement de l’entreprise et le management. L’année dernière, mes parents ont décidé de me nommer directrice pour prendre leur retraite, bien méritée. Depuis dix ans pour le premier et trois ans pour le second, je travaille avec mes deux frères. Avec le temps, nous avons réussi à trouver chacun nos marques et à faire de notre complémentarité la force de l’entreprise.

A.G.D. : Quels services proposez-vous ?

P.C.-P. : Nous intervenons principalement sur le Pays voironnais et nous comptons parmi nos clients aussi bien de petites entreprises locales que de grandes sociétés nationales. Comme le marché est extrêmement concurrentiel, notre atout majeur reste la proximité. Non seulement, nous proposons un service d’entretien de qualité, mais nous sommes aussi très réactifs. Nous sommes capables d’intervenir dans un délai très court pour gérer n’importe quel sinistre ou remise en état. La satisfaction de nos clients est notre première priorité.

A.G.D. : Quelles sont les autres prestations que vous assurez ?

P.C.-P. : Nous faisons également du multiservices pour nos clients particuliers : ramonage, remise en état de toiture, déménagement et électricité. Cette an

née, nous allons développer une nouvelle branche « Perez Net + » pour proposer du ménage sur-mesure à des particuliers.

A.G.D. : Combien de collaborateurs avez-vous ?

P.C.-P. : Nous comptons vingt-six salariés dont vingt-deux femmes de ménage. Nous travaillons également avec une quinzaine d’intérimaires. Nous sommes très vigilants sur le recrutement, puisque les femmes de ménage sont la vitrine de notre entreprise. C’est un métier très difficile, aussi nous veillons à leurs bonnes conditions de travail.

A.G.D. : Ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

P.C.-P. : Décrocher de nouveaux contrats. C’est toujours une belle victoire surtout lorsqu’on a bataillé pendant plusieurs années

A.G.D. : Le moins ?

P.C.-P. : Je suis très accessible et je tiens à le rester. Cependant, cela veut aussi dire que je suis souvent sollicitée pour gérer tous les petits problèmes du quotidien. Ce qui peut être très chronophage.

A.G.D. : Votre meilleur souvenir professionnel ?

P.C.-P. : Lorsque j’ai géré mon premier chantier de A à Z, avec une quinzaine de personnes sous ma responsabilité. Ce contrat de remise en état d’un chantier s’est même soldé par un contrat pour assurer l’entretien du site. Mes parents étaient alors très fiers et cela a consolidé leur confiance.

A.G.D. : Votre plus mauvais souvenir professionnel ?

P.C.-P. : Une maison dans un sale état. Nous étions trois et nous avons passé trois jours à la nettoyer de fond en comble. C’était un vrai cauchemar.

A.G.D. : Comment conciliez-vous vie privée et vie professionnelle ?

P.C.-P. : Je vis juste au-dessus de l’entreprise, alors j’ai un peu de mal à cloisonner les deux. Par exemple, même lorsque je prends un jour de congé, je ne peux m’empêcher de faire un « petit » saut au bureau. Par contre, c’est une situation très avantageuse pour mon organisation familiale. Je suis ainsi très disponible pour mes enfants, que je peux croiser quand bon me semble.

A.G.D. : Votre truc pour décompresser ?

P.C.-P. : Écouter de la musique en voiture.

A.G.D. : Vos loisirs ?

P.C.-P. : Je fais du sport et notamment du fitness.

A.G.D. : La musique qui vous fait du bien ?

P.C.-P. : En ce moment, j’écoute en boucle les chansons d’IMANI. 

A.G.D. : Un endroit de repos pour vous ?

P.C.-P. : Dans mon lit.

A.G.D. : Un cadeau à vous offrir ?

P.C.-P. : Un bon restaurant en bord de mer.

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